dimanche 24 avril 2011

Steak gratos !

Le langage est la maison où nous habitons
Heidegger . 

La plupart d'entre nous ne trouvent pas le chemin de la maison. La bouche close à la recherche d'un pont, d'un hôtel mais où est la maison ? 
Tu craches des journaux, vous êtes sur le point de gerber des livres, je vomis l'université et parler à sa propre famille, à ses amis elle ne le supporte plus.
La corruption du langage, un problème déjà exposé par des Viennois, des gens raffinés, des chiens spécialisés en cerf-volant et autre équation au 4e degré. Prends le silence comme une claque, jette la lanterne et embrase tous les rats. 
Où est la maison ? Où  est le terrier ? Creuse à main nue pour découvrir qui tu parles. Je veux rentrer chez moi  dit le chien hurlant, il doit faire peur aux rats, aux porcs et aux hommes. Tant qu'il ne retrouve pas sa niche il doit hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler, hurler. Continue clébard, on te méprisera, trop de bruit, y'en a qui bosse ici, c'est quoi ce bordel. Continue, persévère, et peut être qu'un jour, mon joli chien tu trouveras ta niche.
Une fois trouvé l'habitat personne ne peut venir vous déloger, tu auras bientôt des locataires. Le proprio était un type louche, mort avec une jambe en moins, un Ardennais, mais il a laissé tous ces poètes venir squattés ici. A peine avait il trouver sa maison qu'il partit sans rien dire...



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